Équité en matière de santé du sommeil

La qualité et la quantité de sommeil ont un impact sur la santé de chaque Canadien, mais nous ne partons pas tous du même point de départ dans la vie. Certaines personnes sont confrontées à des défis plus importants que d'autres en raison de l'iniquité. L'équipe chargée de l'équité en matière de sommeil s'intéresse aux facteurs à l'origine des différences modifiables (inéquités) en matière de santé du sommeil. L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) a produit un ensemble de lignes directrices pour l'analyse intersectionnelle des données quantitatives sur la santé. L'intersectionnalité fait référence à la façon dont les différents aspects de l'identité d'une personne, tels que l'ethnicité/la race, le sexe, l'orientation sexuelle, le statut socio-économique et la situation géographique, interagissent pour façonner non seulement leurs expériences, mais aussi leur accès aux ressources, aux possibilités et au pouvoir social. Dans le cadre du Consortium, l'équipe appliquera les lignes directrices de l'ASPC à l'ensembles des données existantes qui ont permis de suivre les habitudes et les comportements en matière de sommeil de diverses populations canadiennes au fil du temps et de différentes manières. Pour effectuer ce travail correctement, il faut consulter diverses personnes ayant vécu des expériences liées aux troubles du sommeil. Ce travail requiert également des recherches appropriées auprès des communautés autochtones, menées par des chercheurs autochtones. L'objectif global est de déterminer avec précision les facteurs de risque et de résilience (protection) pour l'insomnie et la santé du sommeil à travers de multiples niveaux d'influence (individuel, familial, communautaire, culturel) afin de créer un modèle intersectionnel clair de la santé du sommeil qui puisse être appliqué à l'élaboration d'interventions thérapeutiques et de santé publique.  

Chefs d'équipe

Rencontrer l'équipe

  • Kelly Anderson, PhD, Université de Western Ontario

    Jean-Philippe Chaput, PhD, Université d'Ottawa

    Reed Ferber, PhD, Université de Calgary

    Geneviève Forest, PhD, Université du Québec en Outaouais

    Nils Forkert, PhD, Université de Calgary

    Sheila Garland, PhD, Université Memorial

    Gerald Giesbrecht, PhD, Université de Calgary

    Ryan Giuliano, PhD, Université du Manitoba

    Reut Gruber, PhD, Université McGill

    Wendy Hall, PhD, Université de la Colombie-Britannique

    Catherine Lebel, PhD Université de Calgary

    Sarah MacEachern, MD, PhD, Université de Calgary

    Anna MacKinnon, PhD, Université de Montréal

    Jennifer McGrath, PhD, Université Concordia Montréal

    Amy Metcalfe, PhD, Université de Calgary

    Tina Montreuil, PhD, Université McGill

    Efrosini Papaconstantinou, PhD, Ontario Tech University

    Eli Puterman, PhD, Université de la Colombie-Britannique

    Rébecca Robillard, PhD, Université d'Ottawa

    Leslie Roos, PhD, Université du Manitoba

    Robyn Stremler, PhD, Université de Toronto

    Jane Thornton, MD, PhD, Université de Western Ontario

  • Emily Cameron, post-doctorante, Université du Manitoba

    Zahra Clayborne, Post-Doc, Université de Calgary

    Makayla Freeman, MA, Université de la Colombie-Britannique

    Jasmine George, PhD, Université de Victoria

    Sandra Hunter, PhD, Université du Manitoba

    Mahtab Matin, PhD, Université de la Colombie-Britannique

    Samantha Micsinszki, Post-Doc, Université McMaster

    Marcel van de Wouw, Post-Doc, Université de Calgary

    Dana Watts, MSc, Université de Calgary

  • Danielle L. Beatty Moody, PhD, Université de Maryland

    Orfeu M. Buxton, PhD, Penn State University

    Royette T. Dubar, PhD, Université de Wesleyan

    Michael A. Grandner PhD, Collège de médecine de l'Université de l'Arizona

    Girardin Jean-Louis, PhD, Université de Miami

    Sally Staton, PhD, Université de Queensland

  • Rachel Colley, Statistique Canada

    Marni Flaherty, Fédération canadienne des services de garde d'enfants

    Karen Roberts, Agence de santé publique du Canada

  • Drenusha Gaxherri

    Pamela Perez

Projets de recherche

L'hypothèse de travail à deux volets de l'équipe d'équité en matière de sommeil est (a) que l'identité des personnes, leur lieu de résidence et leur accès aux services interagissent pour influer sur la qualité de leur sommeil; et (b) qu’il existe un certain nombre de facteurs de résilience culturels et communautaires qui peuvent atténuer l'adversité. Sur la base de cette hypothèse et des principes de la recherche axée sur le patient, l'équipe affirmera que les priorités en matière de sommeil définies par les individus et les communautés, y compris les communautés autochtones, renforceront les initiatives de santé publique visant à améliorer le sommeil de tous les Canadiens.

Les objectifs du programme de recherche sont répartis entre trois piliers de recherche parallèles avec des points d'interaction stratégiques tout au long de la durée du programme.

  • Dans le cadre du pilier "Analyse des données", une analyse intersectionnelle en deux étapes des ensembles de données, y compris les perspectives de la santé autochtone, comprenant un examen de la portée de l'analyse et l'engagement de la communauté pour identifier les lacunes, sera réalisée. (Responsables : L. Tomfohr-Madsen, T. Kendzerska et S. Stranges)

  • Dans le cadre du pilier de l'engagement communautaire, une série d'ateliers de définition des priorités sera organisée avec des personnes ayant une expérience vécue des inégalités en matière de sommeil, y compris les communautés indigènes, en créant un réseau de groupes consultatifs de patients et en participant à l'échange de connaissances avec les populations indigènes. (Responsables : E. Keys, C. Ou et A. Shawanda)

  • En ce qui concerne le pilier "santé publique", l'objectif sera de travailler en collaboration avec les agences de santé publique afin d'améliorer la collecte de données et la surveillance du sommeil et d'influencer la politique de santé publique en ce qui concerne la promotion de la santé du sommeil, la garde d'enfants et la multimorbidité. (Responsables : H. Pennestri & G. Reid)